Grande Ruine |
Le groupe montagneux de la Grande Ruine, situé entre celui de la Meije au nord et celui de Roche Faurio - Neige-Cordier au sud, s'avance surtout vers l'est en un fort promontoire que bordent les vallons des Cavales au nord et de la Plate des Agneaux au sud. Du côté ouest il domine le vallon des Étançons par une haute muraille qu'indente une succession de petits cirques glaciaires, ce qui lui confère une crête crénelée de sommets plus ou moins pyramidaux.
Le groupe montagneux de la Grande Ruine (versant Étançons), vu du nord-ouest du sommet de la Tête nord du Replat f.cD = faille (sub-verticale) de la Casse Déserte ; gr.f = granite à grain fin (du type "Bans"). en tirets pourpres le toît du pluton* granitique. |
Il correspond à un secteur où le toit du pluton* granitique de La Bérarde dessine un bombement assez marqué pour que, malgré l'altitude de 3765 m du sommet principal, ce dernier soit sculpté dans le granite (ce qui est presque exceptionnel pour les plus hauts sommets dans ce massif).
La crête orientale de la Grande Ruine, vue du nord, depuis les pentes orientales de la Pointe des Chamois (au dessus du refuge du Pavé) |
Mais, si le granite forme tout le versant ouest de la montagne (et même les deux flancs du vallon des Étançons), au contraire son toit s'abaisse assez rapidement sur le versant est, de sorte que les vallées qui limitent le groupe montagneux de la Grande Ruine de ce côté là s'inscrivent dans les gneiss jusque très haut vers leur source, l'érosion n'ayant fait qu'égratigner le granite dans leur cours amont en respectant notamment les gneiss des crêtes de Roche Méane et du Pic Gaspard de part et d'autre du vallon du Clot des Cavales et en rive sud du vallon de la Plate des Agneaux.
Le groupe montagneux de la Grande Ruine (versant sud-oriental, de la Romanche), vu de l'est depuis le col de la Plate des Agneaux f.Ch = faille de la brèche de Charrière ; f.cD = faille de la Casse Déserte ; gr.f = granite à grain fin (du type "Bans"). en tirets pourpres le toît du pluton* granitique : sur ce versant ce dernier est décapé assez largement mais très peu profondément (le granite qui affleure est pratiquement celui de son sommet, qui supportait la chape des gneiss (les affleurements de ces gneiss se rejoignent au fond du vallon des sources de la Romanche, derrière l'avant-plan qui masque ce dernier). |
|
|
|
La Bérarde |
|
|
|
|
|
|
|
|