Colonnes stratigraphiques de la Haute Ubaye |
Dans les zones internes* la constitution de
la colonne stratigraphique varie assez considérablement,
et souvent brutalement, lorsque l'on passe d'une nappe de charriage
à une autre : ces variations sont même utilisées
pour définir en quelque sorte la "carte d'identité"
de chaque nappe. On admet en général que ces variations
sont dûes au jeu, durant la sédimentation (principalement
au Jurassique) de failles extensives ouvertes par l'expansion
des fonds océaniques, qui créait alors un océan
alpin : les traces de celui-ci constituent le "domaine ligure",
où les sédiments ne débutent pas avant le
Dogger et reposent sur des "roches vertes" (volcaniques),
au lieu de s'appuyer sur un subtratum, sédimentaire ou
métamorphique, de type continental.
Tableaux synthétiques
résumant les caractéristiques des colonnes stratigraphiques
des principales unités tectoniques
Colonnes stratigraphiques des unités de la
haute Ubaye et de l'Ubayette.
(extraite de la notice de la carte Aiguille de Chambeyron)
voir la légende des
abréviations (abréviations entre [ ])
version plus grande
Colonnes stratigraphiques des unités de la
haute Maira de la haute Stura et de l'Ubayette.
(figure extraite de la notice de la carte Larche) voir
la légende des abréviations (abréviations entre [ ])
Description des roches : diagnose brève et liste des abréviations
utilisées sur les figures du site
Voir la page Stratigraphie de la Haute Ubaye
Pour la description détaillée
des terrains on se reportera aux légendes des cartes
géologiques à 1/50.000° du secteur (feuilles
Aiguille-de-Chambeyron, Barcelonnette, Guillestre, Embrun et Larche).
Quelques vues des successions stratigraphiques du Briançonnais des montagnes de l'Ubaye
image sensible au survol et au clic
La coupe naturelle de la face nord-orientale des Rochers de Saint-Ours, vue des crêtes de l'Aiguille de Chambeyron (donc d'assez loin pour éviter les déformations perspectives).
Cette succession stratigraphique, épaisse d'un peu plus de 400 m pour l'ensemble Trias moyen à Jurassique inclus, est celle de la nappe du Châtelet : c'est sans doute la plus complète et la plus représentative de toutes les séries calcaires "classiques" (à semelle de Trias moyen) du Briançonnais.
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ensemble de l'affleurement de Combe Brémond (alt.
2150), vu depuis le nord-est.
Le personnage (Jacques Debelmas) donne l'échelle et désigne
de sa main gauche le contact Malm - Crétacé supérieur).
Détail
du contact Malm - Crétacé supérieur
(le marteau de Marcel Lemoine donne l'échelle)
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Un affleurement typique des successions "ultra- briançonnaises" : la coupe de Combe-Brémond.
La croûte calcaire manganésifère
qui forme la base stratigraphique des marbres en plaquettes est
un enduit qui s'est formé à forte profondeur sous-marine
par l'effet de la dissolution partielle des boues calcaires (il
n'a subsisté que quelques centimètres de dépôt
au bout de plusieurs millions d'année). Elle a livré
des microfaunes fossiles (Globotruncana) qui ont permis
de dater ces couches du Crétacé supérieur.
Toutes les couches calcaires ont subi un intense aplatissement
syn-métamorphe*. La surface de transgression* du Crétacé
supérieur sur le Malm est soulignée d'une ligne
de tirets verts.
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