cartes géologiques de l'Avant-Pays alpin


A) Cartes géologiques simplifiées locales
(Bugey et avant-pays savoyard)

(environ 17 x 13 km de surface par carte)
Ces cartes sont des extraits, redessinés avec une légende de couleurs différente, de la carte géologique d'ensemble des Alpes occidentales, du Léman à Digne, au 1/250.000°, par M.Gidon (1977) publication n° 074.
Il s'agit d'une carte simplifiée à deux égards : 1/ on n'y a distingué que les ensembles rocheux majeurs, sans prendre en compte leurs subdivisions mineures ; 2/ Les terrains quaternaires "de couverture superficielle" ont été supposés enlevés (sauf dans les grandes plaines alluviales)
catalogue-diaporama des cartes disponibles
légende générale des couleurs

B) Cartes schématiques générales


Schéma cartographique de l'organisation des accidents tectoniques aux confins du Bugey et du Bas Dauphiné.
En jaune, les zones où n'affleure que de la molasse miocène ; en vert pâle, les affleurements pratiquement tabulaires de Jurassique ("Île Crémieu").
En blanc, Jurassique et Crétacé plissé : traits vert vif = principaux synclinaux ; traits rouge pâle = anticlinaux (avec le nom du chaînon dont ils forment l'ossature).
Traits noirs = failles majeures (barbules du côté chevauchant s'il y a lieu).
Les flèches gris-sombre indiquent la cinématique post-miocène : grosse flèche = sens du saillant du poinçon jouant le rôle de "môle résistant" ; demi-flèches = sens de cisaillement horizontal (symétrique de part et d'autre de l'axe du poinçon).


Extension des glaces autour du massif de la Chartreuse
au maximum d'extension de la dernière glaciation.
version de grande taille de cette carte

Extension des langues terminales des glaciers alpins dans le Voironnais
(étapes successives du retrait)
Légende :
À l'époque würmienne les vallées du Voironnais sont envahies par les langues terminales de deux glaciers alpins, celui de la cluse de l'Isère (au sud) et celui du Lyonnais (au nord) qui se partage en plusieurs langues : langue de la Bourbre, langue de la Fure (F), langue de l'Ainan (A) et langue de l'Herbétan, passant sur Saint-Laurent-du-Pont (H).
1, 2, 3 sont les positions de la marge glaciaire aux étapes successives de stationnement qui se sont échelonnées lors du retrait (zones englacées en gris). L'extension maximale du glacier würmien (époque dite de Würm II) se trouvait un peu au delà de la ligne 1 (qui correspond à la première des oscillations dans le retrait du front glaciaire).
Les lignes de tirets fléchés représentent les cours successifs de La Morge qui contournaient, aux stades indiqués par leur numéro, la langue glaciaire iséroise.
Les secteurs qui n'ont jamais été englacés au Würm sont figurés en rose.

C) Cartes locales

1/ Cartes des dépôts quaternaires du Voironnais (au sens large) 

  Légende générale élémentaire des cartes du quaternaire du Bas-Dauphiné :

Numéro chronologique : l'ordre des numéros est croissant dans le sens d'écoulement du temps (le numéro 1 correspond aux dépôts du maximum d'extension du glacier au Würm II ; 1M est la moraine déposée lors de la première hésitation marquée par glacier au cours de son retrait).

Type de surface : il est indiqué par une lettre majuscule pour les surfaces d'origine glaciaire et minuscule pour les surfaces d'origine fluviatile, soit :
"R" = banquette de retrait glaciaire et "r" = banquette d'ablation fluviatile (rives convexes de méandres).
"M" = crête de moraine ; "s" = terrasse fluviatile construite.
Cette lettre est suivie d'un numéro si plusieurs épisodes successifs de même type peuvent être distingués dans l'intervalle considéré.

Commentaires explicatifs plus détaillés sur la légende des cartes des dépôts quaternaires du Voironnais et sur l'origine des formes de relief représentées sur ces cartes
apercu sur le quaternaire du Voironnais

Carte de détail des dépôts quaternaires du Voironnais
entre Charavines au nord et Rives au sud
Partie occidentale (bassin versant de la Fure)
commentaire explicatif.

Carte de détail des dépôts quaternaires du Voironnais
entre Chirens au nord et Saint-Jean de Moirans au sud
Partie orientale (bassin versant de la Morge)
commentaire explicatif. Image de taille plus réduite

2/ Cartes des reliefs dus au passage des glaciers, dans le Voironnais (au sens large) 

Carte d'ensemble simplifée du quaternaire du Voironnais
Vue d'ensemble de la répartition des dépôts quaternaires wurmiens et des divagations des cours d'eaux, au cours des étapes de retrait du front glaciaire isérois.
Pour chaque stade le tracé du cours d'eau porte la couleur des alluvions de l'épisode correspondant, mais d'un ton plus soutenu ; les moraines sont en rouge ; les zones de colmatage lacustre sont distinguées par un voile clair.
Les épisodes 2 et 3 ont chacun été subdivisés en deux (ils sont nommés 3a, 2a et 3b, 2b, mais correspondent à ceux désignés sur d'autres figures par 3', 2' et 3'', 2'').

 

Carte des cours anciens de la Fure au nord-est de Rives version plus grande de cette carte
Légende : voir les pages Rives et Apprieu.

 

Les traces des glaciers quaternaires aux abords occidentaux de la ville de Voiron (voir la page "Voiron-ouest").
Version simplifiée de la zone de raccord des deux cartes détaillées du Voironnais (voir plus haut).
Même légende des notations géologiques. Le repérage est facilité par le tracé des principales routes.
La ligne en forme de chapelet de points est un itinéraire suggéré, avec des arrêts numérotés.

 

Carte reconstituant les reliefs créés par la présence des glaciers, au Quaternaire récent
au nord-est de Voiron (abords de Saint-Étienne-de-Crossey)
.
À l'angle nord-ouest de la carte se trouvait à cette époque l'extrémité méridionale de la langue de glacier rhodanienne de l'Ainan
Les numéros indiquent les épisodes de retrait du front de la langue glaciaire iséroise qui occupait la dépression de Voiron (noter qu'il tend à s'en séparer un diverticule qui s'engage vers le nord-est, à Coublevie).
L'épisode de retrait 3 se subdivise assez visiblement en deux sous-stades, chacun avec sa crête morainique (M3' et M3"), mais c'est de loin la moraine M3" qui est conservée de la façon la plus continue. Durant les épisodes de retrait 3 les eaux de la Morge s'échappaient en passant à flanc des buttes de Tolvon et de Vouise. Elles s'y sont s'enfoncé jusqu'en entaillant le bedrock molassique, en créant les gorges de la Morge (qui se sont encaissées plus profondément par la suite).
À la sortie de ces gorges ces eaux de fonte glacaire alimentaient un lac, qui occupait la dépression des Blanchisseries, au nord de Voiron, avant de s'échapper, par Saint-Cassien et Réaumont, en direction du cours aval de la Fure (voir les autres cartes)

Les traces des glaciers quaternaires sur la marge sud-orientale de la dépression de Voiron et la montagne de Ratz.
(compléter par l'examen du cliché de la page "quaternaire du Voironnais").
La Montagne de Ratz constituait un promontoire, de part et d'autre duquel la langue du glacier isérois würmien se partageait en deux lobes : un lobe principal dans la cuvette de Voiron (à partir duquel tendait à s'individualiser un diverticule de Coublevie) et un lobe secondaire qui s'engageait dans la vallée de la Placette.

Au Riss la crête du Grand Bois, au sommet de la montagne de Ratz, devait constituer un étroit ilôt, garni par de la moraine, entre deux langues de langues qui redevenaient coalescentes vers le nord.
Au premier stade de retrait du Würm ("1") la bande de terrain émergeant des glaces était à peine plus large mais se prolongeait au nord de l'emplacement actuel des gorges du Bret, pour s'étrangler avant les actuelles gorges du Crossey.
La ligne de hachures brunes indique le secteur d'affrontement, aux stades 2 et antérieurs, de la langue de glacier isérois (au sud) avec la langue rhodanienne qui empruntait la vallée de Saint-Laurent-du-Pont (au nord)
N.B : Les moraines et écoulements notés "0" sont attribués au Riss, car ils sont plus élevés que la crête M1, dont le rattachement au premier stade de retrait de Würm ne fait aucun doute, par sa correspondance d'altitude avec tous les autres témoins de la cluse de l'Isère et notamment de l'autre rive de la vallée de La Placette.
L'exceptionnelle fraîcheur de conservation du relief de ce matériel s'explique sans doute par le fait qu'il coiffait une éminence : il a été ainsi soustrait aux érosions et remaniements de flanc de versant, qui ont si souvent effacé ailleurs (sur les rives de la cluse de l'Isére notamment) la morphologie des dépôts rissiens, pendant l'interglaciaire Riss-Würm et la progression glaciaire du Würm.



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Dernières retouches apportées à cette page le 9/09/17